Mémoires volatiles, 2020, Biennale Artpress des jeunes artistes, Cité du Design, à St Etienne. (photo: Fabrice Roure)
Mémoires volatiles
Les automates
2018 2020
fragments d'objets, moteurs, piles
Chaque jour je ramène avec moi ces petits riens que j’aperçois sur mon passage. Ils deviennent les souvenirs d’un paysage, la mémoire d’un lieu visité ou d’une rencontre. Certaines reliques m’ont été léguées en vu d’échapper à l’oubli grâce à leur activation. elles incarnent les lieux dont elles proviennent, et dessinent une nouvelle identité métissée dans l’union de ces fragments qui les composent.
Le parcours emprunté par ces objets hybrides et mécanisé est conditionné par leur instabilité et l’irrégularité de leur architecture naturelle.
C’est ce déséquilibre qui va induire un enchaînement de sons à la rythmique singulière qui déterminent le caractère et l’identité sonore de l’automate.
Dans cette errance, ils se déplacent à leur rythme jusqu’à l’épuisement, tel une créature cherchant à faire une nouvelle rencontre.
<
>